« Étant donnée que vous, monsieur le député du Royaume-Uni, cherchez un espace pour les réfugiés et migrant, pourquoi pas dans les océans ? Moi je crois qu’il y a beaucoup d’espace libre là-bas.» M. Moraes, le délégué de la France.
La réunion de l’Assemblée Générale sur le sujet du travail forcé ou de l’esclavage contemporain qui se déroule le 04 septembre 2018 n’a vu que huit délégations à New York. Donc aujourd’hui, le premier jour de la réunion, la France n’a pas fait un act de présence. Notre délégué, M. Eduardo Moraes, a fait un peu de suspense quand il n’est pas arrivé à l’heure. Toutefois, lui il ne nous a pas déçus vu que M. Moraes exposait d’une façon claire, concise et directe ses arguments et déliberations durant la présente négociation en vertu d’atteindre un commun accord lié au sujet du travail forcé.
Tout d’abord, la plupart des abstentions sont du pays de l’Afrique et du Moyen-Orient dont les citoyens souffrent le plus avec ces conditions du travail non conventionnel et, de plus, non-assalarié. Ces États sont, par exemple, le Kazakhstan, la Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale, l’Éthiopie, l’Iran, le Liban, la Turquie.
La France, Membre permanent de l’ONU, au fait, n’a envoyé qu’un délégué qui est malheureusement arrivé en retard. D’ailleurs, les Pays-Bas, fier défenseur européen des lois et droits du travail, ne sont pas présents.
Les délégations des nations de l’Amérique du Sud ne font pas partie de la réunion. En effet, il faut rappeler que le Brésil a été récemment dénoncé dans le Comité des Droits de l’Homme (CDH) par des conditions du travail insalubres, notamment du travail semblable à l’esclavage. Néanmoins, le délégué brésilien est arrivé en retard, donc cela peut expliquer son contexte politique fragile et sa conduite mal préparée.
En définitive, le maintien de ces types de travail et la négligence de la sécurité de chaque État sont toujours un thème récurrent surtout dans les pays dont les gouvernements sont plus autoritaires ou les démocraties plus faibles. D’après l’article 4 de la Charte universelle des droits de l’Homme « Nul ne seront tenus en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes», mais dans quelle mesure cette Charte est respectée, principalement l’année du 2018, c’est-à-dire, la célébration de ses 70 ans ?
Nos correspondants Mme. Larissa Torres, Mme. Livia Teixeira, Mme. Renata Canario, M. Tomás Paixão